Bonjours à tous, ce que vous allez lire est une présentation d’Opération Flashpoint, et de son héritier : Armed Assault, ArmA pour les intimes…
Alors vous qui vous apprêtez à lire ça, coupez vos portables, éteignez la télé, et installez vous confortablement…
Prêt ? Alors en avant soldat !
Cette Première partie est destinée à ceux qui ne connaissaient pas le concept d’Opération Flashpoint (quand à ceux qui connaissent déjà ce gros ‘Hit’, vous pouvez vous reporter directement au grand 2 petit 1 grand ‘a’ petit ‘c’ petit 4 alinéa 3 petit ‘d’ verset 1 article 6 paragraphe ‘b’… Non, je déconne ! lol)
I) Opération Flashpoint (OFP) :
Paru en juin 2001, Opération Flashpoint est un jeu très orienté ‘simulateur de guerre’. Les armes, véhicules, et l’aviation accessibles aux joueurs, ainsi que le réalisme de l’environnement, offrent une immersion totale dans une guerre américano-russe… la Guerre Froide. L’équipe de développement en était peut-être à ses premiers ‘titres’, cependant, elle était loin d’en être à ses balbutiements en matière d’expérience militaire.
Anciens soldats de l’armée tchèque, ces hommes ont eu la bonne idée de mettre leur expérience au service du jeu vidéo, de manière à ce que nous, simples joueurs, puissions aussi goûter aux « joies » de la guerre, retranscrite avec un réalisme époustouflant dans OFP.
Entièrement en ‘3D temps-réel’, c’est un FPS tactique (first-person shooter), de la lignée d’Hidden & Dangerous*, qui détrône sans difficulté ses concurrents. J’entends par là le style au parcours pré défini, une sorte de circuit où tout est prévu et qui ne laisse pas de place au hasard. Ce dernier étant la clé de la réalité, OPF est donc encore à ce jour, le jeu le plus réaliste (et non illusoire, copiant une fausse réalité). De plus, les interactions avec l’environnement permettent de monter à bord de n’importe quel véhicule, plus de 50 au finale, et de les piloter. Voitures, jeeps, camions, blindés, hélicoptères, avions, bateaux, mais aussi, motos, autobus, tracteurs, bicyclettes, et bien d’autres encore…
Ce best-seller est composé de trois campagnes officielles, d’un éditeur de missions, ainsi que d’un mode multijoueur.
A) 1°Partie, Gold War Crisis:
Le véritable point fort d’OFP est l’impression immédiate de participer réellement au conflit, et de pouvoir y intervenir à sa façon, avec une liberté totale d’action et de décisions. Simple soldat Américain inexpérimenté au début de cette campagne, c’est votre attitude qui déterminera si vous serez apte à monter en grade, et à diriger par la suite, vos propres troupes. La prise en main est assez simple, le soft est jouable à la 1ère ou la 3ème personne.
Très bien scénarisée et particulièrement diversifiée, la campagne solo fait intervenir tous les aspects du parcours d'un militaire, depuis la simple séance d'entraînement jusqu'à la mission en territoire ennemi en passant par le transport des troupes. Le soft propose ainsi la possibilité inédite dans un jeu de vivre chaque instant de sa vie de soldat, et de mettre sa personnalité et sa façon d'être à l'épreuve de la discipline de l'armée. Un instant vous écoutez tranquillement les discussions désabusées de vos compagnons, et l'instant d'après vous voilà à côté du général à bord d'une jeep, pour ensuite vous retrouver au volant d'un camion en train de conduire votre escadron sur le lieu de sa prochaine mission. Période d'accalmie qui s'enchaîne ensuite brutalement sur la panique d'une mission de reconnaissance qui ne se déroule pas comme prévu, obligeant vos troupes à se replier de façon désordonnée et à essuyer des pertes terribles.
Plus précisément, le conflit se déroule sur trois îles cumulant aisément plusieurs centaines de km² : Malden, Kolgujev et Everon. Au totale composée de 42 missions liées, ce premier volet de la trilogie peut rebouter certains joueurs, par l’aspect de ‘simulation’, car peu habitués à des effets aussi réalistes en terme de balistique. De plus, la possibilité de commander une escouade est ce qui fait l’aspect tactique du jeu, notamment via l’entremise d’une vue externe de type « STR », ainsi que de pouvoir leur donner des ordres via la radio.
B) 2°Partie, Red Hammer:
Sortie le 30 novembre 2001, cette extension place le joueur du côté soviétique, dans le même conflit que ‘Cold War Crisis’. Il n’est cependant jamais fait allusion aux précédents protagonistes. Un nouveau héros fait son apparition. Il s’agit de Dimitri Luckin, ancien membre des commandos russes Spetsnaz*, tombé en disgrâce pour avoir désobéi à des ordres inhumains, se trouve affecté en tant que simple soldat à l’attaque d’Everon. Là, il gagne le respect de Cuba, qui le réassigne aux Spetsnaz.
Cette seconde campagne est la plus prisée des trois officiels, car c’est la plus ardue et celle possédant le plus de rebondissements. Certains furent découragés dès la première mission, digne des plus difficiles de la campagne originelle. Mais son développement mérite l’acharnement du joueur.
De plus, cette extension apporte de nouveaux véhicules : le Vulcan, l’AH-64 Apache, le M2A2 Bradley et le HMMWW pour les forces de l’OTAN. Le BDRM, le BMP-2 et le Su-25 Frogfoot pour le côté soviétique.
C) 3°Partie, Résistance:
Le scénario se déroule avant les évènements des 2 premiers volets, et dans lequel le joueur incarne un maquisard libérant son île (Nogova) de l'invasion soviétique. À noter que cette extension améliore grandement les graphismes, sons ainsi que les protocoles pour le mode multijoueur. Elle est sortie le 28 juin 2002.
Elle apporte également une nouvelle île, Nogova, aussi grande que les autres mais possédant une végétation, une architecture et une topographie très différentes des précédentes îles. Beaucoup de joueurs ne l'aiment pas en raison de sa construction vraiment faite pour jouer (séparation centrale, grandes villes, aéroport situé sur une île sans raison réel...), alors que le réalisme est la principale qualité de ce jeu.
Comme dans les précédents opus de la série, celui ci possède une campagne. Celle-ci est la meilleure en programmation, donnant certains choix au joueur, et riche en scènes cinématiques. Elle est également plus symbolique car on a l'impression de vivre un film : le personnage principal, Victor Troska, narre certains passages de l'histoire, et il y une présence de personnages développés comme Geronimo ou le diable de Tasmanie et même une apparition d'un vieil ami.
Les critiques à l'égard de cette campagne sont très nuancées. Elle est plus sympathique, avec plus de personnages secondaire et un véritable motif pour se battre mais la linéarité du jeu permet de prévoir toutes les actions lorsqu'on refait la campagne une seconde fois.
D) L’Editeur de missions & le mod Multijoueur:
Á première vue complexe, l’éditeur de missions d’Opération Flashpoint vous permet une fois maîtrisé (et possèdent quelques pass/codes => la Bible du créateur…), de réaliser absolument tout ! Il est doté d’une telle souplesse, qu’absolument tout est possible, depuis la création de nouveaux objets, à celle de campagnes entières. On a vu fleurir (dont celle, remarquable de l’armée Française, Ofrp), une remise à neuf complète et bénévole de OFP.
Mais plus généralement, il est possible de créer des missions en tout genre, et même des films, à l’aide de ses 6 grandes rubriques, unité (aussi bien militaire que civile), les points de passages, déclencheurs, synchroniseurs, marqueurs, etc… Sachez également qu’il est possible de régler la saison, le mois, le jour, la minute et même la météo. Car OFP est un jeu en temps réel (24h=24h).
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce mod ci, mais bon… En solo comme en multi, vos seules limites sont celles de votre imagination !
Pour ce qui est du multijoueur, je n’ai pas réellement pu le tester, ne possédant alors pas de connexion internet, et ne connaissant donc ni les joies de ce mod, ni celle des virus… Je me contenterais ici d’un ‘copié/collé’ :
« Abordons maintenant un point crucial : le multijoueur. Autant vous prévenir, ce jeu aurait pu, à l'instar d'un certain Shadowbane, être uniquement utilisé en multi. Vous aurez entre autres, la possibilité de faire des deathmatchs, CTF, King of the Hill, etc. Bien que le deathmatch ne soit pas des plus intéressants, il faut bien avouer que les autres modes prennent un nouveau départ grâce à Opération Flashpoint. Le mode King Of The Hill vous permet par exemple de confronter 2 équipes humaines : rejoignez tout d'abord un petit village paumé qui servira de centre de combat : une équipe devra tenir la place, tandis que l'autre tentera de s'emparer du bourg. S'ensuivront des séances de coopération digne des meilleurs moments de Star Trek (quoi que CounterStrike soit l'exemple le plus juste...), tel que des embuscades, etc.
Affûtez vos couteaux, car le CTF est lui aussi tout aussi trippant ! De plus on attend impatiemment l'apparition de mods sur le Net, ce qui, on n'en doute pas, ne devrait pas tarder ! D'ailleurs, ça ne tarde pas, en effet : les mods Vietnam et Normandie sont en préparation, et devrait permettre à 50 joueurs de s'affronter joyeusement sur des immenses cartes avec objectifs, véhicules, armes d'époque à l'appui ! »
|=> A noter que ces ‘mods’, dont celui qui concerne la 2nd guerre mondiale est sorti depuis quelques temps déjà…